Aujourd'hui, il fait beau mais il fait aussi surtout chaud. Ca fait du bien de sentir la chaleur du soleil, et non pas le froid du vend et du mauvais temps. Je n'ai pas envie d'étudier aujourd'hui, Pandore va finir par me tuer si elle me voit encore dans la chambre de notre confrérie, entourée de bouquins et de notes de cours. Sortant de la douche, j'enfile un haut blanc plutôt large ainsi qu'un jean. Un livre à la main, je décide donc de quitter la chambre et de me rendre au Norman B. Leventhal. Mes écouteurs aux oreilles, mon livre en main, je prend la direction du parc qui ne se trouve pas très loin du campus, du moins, pas pour moi. Je ne met pas bien longtemps à y arriver, y découvrant pas mal de gens qui se promènent, ou bien sont allongés dans l'herbe. En même temps, je les comprend, avec ce temps aussi magnifique, personne n'a envie de resté enfermé. Je me choisis un petit banc non loin de la belle fontaine, m'asseyant tout en souriant à une femme enceinte qui est sur le banc d'à côté.

Remontant les manches de mon haut, je ramène mes jambes pour être ainsi assise en tailleur. Je me plonge enfin dans mon livre, lisant les pages les unes après les autres, enchaînant les chapitres. Faisant une petit pause, je relève le regard, voyant un jeune homme torse nu tout près de moi, à seulement quelques mètres. Il n'est pas vilain, du moins, de ce que je vois. Je reporte mon attention sur mon livre, quand je sens une présence à mes côtés. A nouveau, je pose mon regard sur la personne, pour y découvrir le jeune homme en question. Je lui souris poliment pour répondre au sien, fronçant les sourcils car son visage me dit quelque chose. Fermant mon livre, je le dépose entre l'inconnu et moi-même, puis me tourne légèrement vers lui. Euh...excu...excusez-moi ma-mais on se connaît ?, je lui demande avec un peu de mal, sentant mes joues devenir rouges.

En venant au parc, pour lire mon livre, je ne me doutais pas que je tomberais sur une vieille connaissance. Bon, je ne le sais toujours pas car pour le moment, mes yeux sont légèrement perturbés par les exercices d'un charmant inconnu. M'enfin, vaut mieux que je me remette à lire mon bouquin, sinon je vais perdre tout mes moyens. Alors, j'en étais où...Soudain, je sens une présence à côté de moi. Le fameux inconnu c'est assit à mes côtés, et merci mon dieu, il a remit son t-shirt. Non pas que ce n'était pas beau à voir, mais mon cœur était sur le point d'exploser devant tout ses muscles. Lui souriant, je me rend compte que son visage me parle, comme si je le connaissais. Pourtant non, je me rappellerais si j'avais ce genre d'homme autour de moi. Je l'ai peut-être croisé quelqu'un part ? En faisant les courses ou bien en boîte de nuit ? Je n'en sais rien, et je n'aime pas ne pas savoir.

Je prend donc sur moi, me raccle la gorge et me lance en lui demandant si on se connaît. Oui, je bégaye mais j'arrive tout de même à lui poser la question. Je vais vous faire rire certainement mais si je vous dis que je me posais la même question à votre sujet, vous me croyez ?. En effet, je me met à rire à sa confession, alors qu'il me sourit. Je suis un peu plus à l'aise, et ça fait du bien. Enfin, généralement, les seuls mecs qui me mettent à l'aise sont mes amis. Vraiment ? Je m'appelle Alaska Feuerbach, mais je ne sais pas si ça vous aide !, dis-je en faisant une petite grimace. Ouais, je ne sais pas d'où on se connaît, ou bien même si il a déjà entendu mon nom quelque part.

On se connaît, ça c'est certains puisque nous pensons nous connaître. Ah moins qu'on parte complètement en sucette, mais non, on se connaît bien mais d'où ? Quand ? Comment ? Lui souriant, je me présente en lui donnant mon prénom ainsi, que mon nom. Je ne sais pas si ça peut l'aider, mais on ne sait jamais. Sur le coup, il ne répond rien, peut être est-il entrain de réfléchir ? Après tout, il n'y a pas quinze milles Alaska dans le monde et encore moins à Boston. Il ne dit rien, il y a un vrai silence entre nous. Devrais-je dire quelque chose ? Est-ce qu'il s'est déconnecté en deux secondes en entendant mon prénom ?. Il prend enfin la parole. Enchantée Alaska. Pour ma part, c'est Kenneth Fletcher. Je ne sais pas si ça te dit quelque chose ou pas mais je crois avoir trouvé si ce n'est pas le cas !. Je lui souris quand il se présente, surprise qu'il passe directement au tutoiement, mais ça ne me gêne pas bien au contraire. Vraiment ? D'où on se connaît dans ce cas ?, parce que oui, son prénom ainsi que son nom me parlent sauf que dans notre pays, il y a beaucoup de Kenneth et encore plus de Fletcher. Je le regarde, lui souriant en attendant sa réponse, dépliant mes jambes pour reposer mes pieds au sol.

Une fois mon prénom donné au jeune inconnu, il gare le silence mais je vois sur son visage qu'il doit être entrain de penser. Sauf s'il admire la pelouse, mais ça j'en doute. Il me dit alors sa pensée, et à mon tour je me met à réfléchir à ses paroles.J'espère ne pas me tromper mais je me demande si on se connaît pas de l'école et plus tard du collège également. J'ai connu une Alaska quand j'étais gamin en tout cas. Un orphelin dans ton école ça ne te dit rien ? Je me rappelle que l'Alaska que j'ai connu subissait souvent des moqueries des autres, je n'ai jamais très bien compris pourquoi d'ailleurs, ça avait l'air de l'affecter pas mal il me semble mais je peux me tromper. Quant à moi, j'en subissais aussi des moqueries par mon statut d'orphelin mais je ne me laissais pas faire sans pour autant en venir aux mains. Oh mon dieu mais certainement ! Il est vrai qu'à mon école, il y avait ce petit garçon qui vivait à l'orphelinat. Nous étions camarades de classe, mais tout deux dans un sens, nous étions comme rejetés par nos camarades. Pourquoi ? Je ne sais pas, probablement car nous sommes différents des autres ? Il me parle de cette époque, une époque que j'aimerais oublié car même si j'adorais l'école, j'avais mal au ventre d'y être, de savoir que j'aurais le droit aux moqueries des autres. Je me souviens de toi oui !, je lui répond avec un petit sourire au coin des lèvres. Je te voyais dans la cours quand j'étais sur mon petit banc, j'ajoute avec un léger rire. Oui, j'aimais bien ce petit banc, je pouvais voir tout le monde de cette place.Ça ne te dit toujours rien Kenneth ? T'en fais pas, si tu ne me remets pas, je ne t'en voudrai pas. On ne peut pas forcément se souvenir de tous ses camarades de classe. A ses mots, je secoue la tête tout en posant ma main sur son épaule. Non, non enfin je ne me souvenais pas par le prénom mais si, je me souviens bien de toi et je suis contente de te revoir, dis-je en posant mon regard sur lui, puis sur ma main que je retire vite fait. Nous n'étions pas proches l'un de l'autre, mais je me souviens de lui, de ce à quoi il ressemblait à cette époque. Il faut dire qu'il a bien changé, qu'il est bien battit et beau garçon. Certainement le style qui faire tourner la tête de toutes les filles, et qui a tout ce qu'il veut quand il veut. Alors je....vois que tu aimes le sport maintenant !, dis-je en riant, me faisant le l'air avec mon livre. Il fait chaud ou c'est moi ?.