Noah est né le 8 novembre 1992 à Barletta en Italie. Ses parents biologiques, des italiens, l’ont abandonné à une famille de Cincinnati, Ohio. Il a grandi avec 1 grand frère et 1 petite sœur. Ses parents étaient de la classe moyenne.

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J’ai 6 ans, je suis seul avec mon papa. Maman est partit au supermarché avec ma petite sœur et mon grand frère est chez grand-maman. Papa me hurle de descendre le rejoindre. Une fois avec lui, il me demande ce que j’ai fait pour lui aujourd’hui. Je ne comprends pas la question. Il descend son pantalon et sort son engin. Je suis terrorisé, il m’ordonne de toucher, je pleure. Il enlève sa ceinture et se met à me frapper avec. Il me dit que j’ai seulement à écouter et il ne me frapperait pas. Lorsque maman rentre, je pleure et j’ai des marques sur les bras, il lui dit que je ne l’ai pas écouté et qu’il m’a puni, maman le croit.

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J’ai essayé de dire à maman que papa me forçait à lui toucher les parties, mais papa a dit à maman que j'étais un menteur et maman l’a cru. Il m'a ordonné de me taire la prochaine fois sinon il me jetterait à la rue et que maman serait d'accord, j’ai 10 ans. Chaque fois que je refuse ce que papa me demande, il me frappe avec sa ceinture. Chaque fois, maman le croit et me traite de petit monstre. Je pleure tous les soirs dans mon lit.

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Ce soir papa est encore venu dans ma chambre et cette fois, il a amené un condom. J’ai 16 ans. C’était la première fois que ses petits jeux était aussi poussé. J’avais peur, il avait apporté sa ceinture qu’il a nouer à mon cou. Chaque fois que je pleurais un peu trop fort, il serrait. Je l’ai supplié, mais il n’avait que faire de mes supplications. Maman n’était toujours pas à la maison. Je saignais beaucoup, j'avais peur, j'avais mal, je voulais mourir.

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Demain j’ai 18 ans. Ce matin papa est venu me voir dans ma chambre pour me violer à nouveau. Chaque fois que maman n’est pas là, chaque jour finalement, il me viole, me touche, me frappe. J’en ai marre. Mon bagage est sous mon lit depuis 3 semaines, j’ai demandé à Betty, ma tante, de m’acheter un billet pour Boston pour le jour de mon anniversaire et de ne pas le dire à mes parents. Elle l’a fait. Demain quand je partirai à l’école selon mes parents, je prendrai le bus et partirai pour toujours. Chaque coup, chaque mot blessant, chaque abus de mon père et chaque ignorance de ma mère m’a rendu à bout. Mon frère est parti depuis longtemps et ma sœur ne remarque rien. Elle me manquera, mais je n’en peux plus. C’est sa ou le suicide.

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J'ai trouvé un emploi aussitôt que je suis arrivé à Boston. Barman dans un petit bar sympa. Au moins, j'aurais de l'argent pour payer mon loyer et ma nourriture. Je sens déjà que je serai bien ici.

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Mes parents m'ont retrouvé, j'ai 19 ans. J'ai paniqué en entendant la voix de mon père devant le bar où je travail. Heureusement, je suis majeur et j'avais mon téléphone prêt à appeler la police. Il m’a dit qu'il me tuerait si je parlais à qui que ce soit de nos petits jeux. Il m'a dit que j'étais un monstre et que je faisais pleurer ma mère. Je lui ai craché au visage et je lui ai ordonné de partir, sinon j'appelais les flics. Il est parti et moi je me suis promener dans Boston pour ne pas qu'il me suive. Je suis content d'être partie de là-bas. Je ne regrette pas du tout, même si ma mère à pleurer et que ma petite sœur s'ennuie de moi. De toute façon, ma mère ne m’a jamais cru, préférant croire que j’étais un petit monstre, menteur et troublé dans la tête. Un jour, ma petite sœur viendra me rejoindre si elle le désire, mais moi je ne retourne plus jamais chez ce salaud qui m'a servi de père.

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24 ans : Ça fait 6 ans que je suis partit de chez moi et je suis plus heureux que jamais. Bon, je fais encore des cauchemars terrible la nuit où je vois mon père venir abuser de moi. Je me réveille en hurlant et en tremblant, mais Rex, mon doberman est là pour me rassurer. Chaque fois que je passe devant le miroir torse nu, je vois mes cicatrices dans le dos et sur les bras, ce qui me rappelle mes années de souffrance à coup de ceinture. Heureusement mes tatouages les caches bien, du moins sur les bras. J’ai des airs de gros durs, mais au fond je suis terrifié, blessé, abusé et brisé à l’intérieur. Je ne suis pas capable d'oublier, mon psy me dit que c'est normal et qu'avec le temps, je serai moins anxieux et plus heureux. Ayant une peur bleue d’être à nouveau battu ou d’être violer, je fais des attaques de panique et je prends des médicaments pour calmer tout ça. Ce n'est pas facile, je remonte la pente tranquillement. J’ai été en couple une fois, mais elle m’a laissé tomber parce que je suis trop de travail à ce qu’il parait, je suis impulsif et je panique pour rien. Mais j’ai tellement grand cœur, tout ce que je veux c’est de pouvoir partager ça avec les autres et trouver ma moitié un jour.
 

Histoire très touchante, j'avoue que je ne m'attendais pas à ça en lisant! J'espère qu'il ira mieux et trouvera l'amour!

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