Maxaeh

Date d'inscription : 22/01/2017

Il y a des moments dans le deuil où l'on doit faire face à plusieurs étapes jusqu'à enfin accepté que l'être cher nous ait quitté. Et bien pour Nevaeh c'était ce qu'il se passait depuis des mois, elle passait son temps à boire la nuit dans les bars ou dans les boîtes de nuit. Elle tentait en vain d'oublier son chagrin pour allé de l'avant mais rien n'y faisait, elle n'acceptait pas la vérité, Eliot était mort. Pourtant, ce soir là, face à des vidéos de leur enfance commune, la blonde craqua pour la première fois, elle était devant cette réalité, jamais elle ne reverrait Eliot, jamais plus il ne prendrait soin d'elle, il ne la protégerait. Cette douleur dans sa poitrine était affreuse, elle aurait voulu s'arracher le cœur, comment pouvait on endurer une telle chose ? Elle fini par attraper son téléphone ne pouvant être seule, elle ne sut pas pourquoi mais c'est Maxim qu'elle contacta. Même si depuis quelques temps elle le fuyait dû à ce qu'elle ressentait en sa présence, à cet instant précis c'est lui qu'elle voulait voir. Lui qu'elle voulait à ses côtés, dont elle avait réellement besoin. Maxim avait été là pour l'enterrement d'Eliot, il l'avait épaulé, écouté et il l'avait aidé à vivre ces instants difficile. Seulement, lorsqu'ils étaient rentré tout les deux, l'inévitable c'était passé, ils avaient couché ensemble, ressentant trop de chose merveilleuse pour qu'ils en aient le droit. La blonde s'en était voulu de se sentir si bien dans les bras de cet homme alors que son frère était mort, elle avait culpabilisé d'être heureuse pendant une nuit. Maxim était sans doute la meilleure chose qui pouvait lui arrivée mais il était aussi la seule chose qui lui rappelait ce qu'elle ressentait au côté d'Eliot. Finalement, le brun avait proposé à Nevaeh de venir chez lui et pour une fois, elle ne refusa pas au contraire. Dix minutes plus tard, elle était chez lui, devant sa porte, le maquillage ayant coulé sur ses joues, elle était pitoyable. La porte s'ouvrit et elle se jeta dans les bras de Maxim. « Je t'en pris, fait partir la douleur, ça fait trop mal, fais quelques chose. » Nevaeh l'implorait de l'aidé, de mettre fin à cette douleur qu'était le deuil, il avait réussi il y a six mois, peut être le pouvait il encore, est ce qu'il y avait encore cette connexion entre eux, cette chose invisible qui les reliaient.

Date d'inscription : 21/01/2017

Journée encore bien chargée. J'avais une fois de plus passé mon temps à m'occuper de problème de chats, chiens ou bien de NAC qui sont les nouveaux animaux de compagnie style lapins, serpents et j'en passais. J'avais donc en une seule après-midi seulement coupé les dents de devant d'un lapin bicolore vaguant entre le noir et le marron, castré deux chats mâles et aidé un à l'opération d'un chien ayant une petite tumeur près de l'aine. J'étais exténué et après une bonne douche bien mérité, je me prélassais sur mon divan. Personne ne traînait dans l'appartement ce soir, j'étais absolument seul. S'en était presque triste à vrai dire. L'habitude de voir toujours du monde, ça avait quelque chose d'apaisant à la longue. De relaxant. J'aimais voir les gens s'affairer devant moi, les regarder, les observer tranquillement dans mon coin. Mais là, seulement la télévision était un réconfort, j'écoutais donc la présentatrice déblatérer ses informations à la vitesse de l'éclaire et comme toujours rien de bon ne se produisait dans le monde. Merde, nous ne vivions vraiment pas dans le pays des bisounous ? Je soupire, cherchant de quoi m'occuper quand l'idée de me coucher me traverse l'esprit. J'étais hs, autant récupérer. Heureusement pour moi, un message me sortait de ma terrible solitude, Nevaeh. Elle aussi ne semblait pas bien supporter la solitude et c'était donc tout naturellement que je l'invitais à la maison. J'étais conscient que des messages envoyés n'apportaient pas grand chose, mise à part du réconfort, alors qu'un être présent, c'était beaucoup plus efficace. En pyjama, c'est à dire panzari et vieux tee-shirt, j'étais prêt à l'accueillir. Même si soudainement la nervosité l'emportait. A cause de notre nuit, à cause de la culpabilité que j'en avais eu, l'emportement de mes émotions. Je n'aurais jamais fais ça du vivant d'Eliott. D'où ce sentiment d'avoir profité de sa mort, ce que je ne supportais pas. C'est alors qu'on toquait à la porte, me sortant de mes idées brouillées. J'ouvrais alors la porte, ouvrant sur cette jolie blonde qu'elle était. Sans même m'y attendre, elle se précipitait vers moi. Incapable de réagir autrement, je serrais mon étreinte autour d'elle tout en fermant la porte habilement de l'un de mes pieds. « J'aimerais te dire que des solutions existent.. Malheureusement, c'est pas vraiment le cas. » J'étais foutrement le type le plus nul pour réconforter, mais ça touchait Eliott. Nevaeh. Et donc moi aussi quelque part. « Entre.. Ne reste pas là. » Dis-je tout naturellement. Surtout que le temps était incroyablement mauvais en ce moment, elle devait être morte de froid.

Date d'inscription : 22/01/2017

Nevaeh se trouvait à présent chez Maxim, obligé de constaté que malheureusement il ne pourrait rien faire pour elle, une déception aussi grande que la jeune femme de ne savait plus quoi faire pour faire face au chagrin. Au fond, elle pensait que la simple présence de cet homme auprès d'elle lui ferait du bien, que l'affronter enfin après ce qui s'était passé cinq mois plus tôt serait nécessaire. « Je suis désolé de venir t'embêter mais j'avais pas envie d'être seule, j'ai ressenti le besoin de venir te voir. » La jeune femme ne se rendait même pas compte qu'elle frissonnait, elle était parti tellement vite de sa chambre, qu'elle n'avait pas prit son manteau au passage. Blottit contre le corps de Maxim, elle souffla doucement dans son cou et elle resserra son étreinte. Elle ne savait pas trop par où commencé avec Maxim, c'était tellement délicat entre eux. Nevaeh se demandait souvent pourquoi elle n'avait pas prit le risque de continuer à voir Maxim, de prendre le risque de tenter quelques chose au lieu de le fuir constamment n'assumant pas ce qu'elle pouvait ressentir. Après tout, elle semblait tellement certaine qu'il regrettait son acte, qu'elle ne l'intéressait pas du tout que finalement elle n'avait jamais reparlé de la situation avec le principal concerné. « Tu me manques.. » Finit elle par murmurer toujours contre Maxim alors qu'ils finirent par aller s'installer sur le canapé alors que la télé fonctionnait toujours. Enfin, la blonde l'avait dit, laissant toute les barrières tombés face à la réalité à laquelle elle venait de faire face. Elle ne savait pas encore si elle arriverait à allé de l'avant, enfin cesser ces conneries avec l'alcool en acceptant enfin les chose"s mais elle voulait commencé en parlant d'un point important : sa relation avec Maxim. Nevaeh se détacha doucement de lui et le regarda dans les yeux, un geste qu'elle s'interdisait depuis cinq mois pour ne pas succomber à nouveau.

Date d'inscription : 21/01/2017

I need you
feat. Nevaeh.

J'étais dans une situation complexe. Et même si j'avais eu des soeurs, ma manière de les réconforter m'était propre et parfois plus inutile qu'autre chose. Je ne voulais pas faire subir la bêtise que j'avais surtout dans ce genre de moment. Je me retenais donc, ne sachant que faire devant la jolie blonde. Notre relation compliquée soit elle, était un élan de culpabilité et de fragilité extrême. Tellement que je n'avais pas eu la force de lui répondre les quelques fois où je le pouvais. Ou que j'aurai dû faire. J'étais incroyable lâche mais aussi pris par surprise à cause de mes pulsions la concernant. Je savais me retenir et avait toujours su. Après tout, j'étais bien le premier à me prendre de gros vents, râteaux, ect. Je savais juste faire bonne figure mais visiblement, cette fois-ci, les émotions avaient pris le dessus. L'enlaçant doucement, je passais ma main dans son dos en le frottant de haut en bas. La dernière fois que j'avais osé faire ce genre de chose, nous nous étions retrouvés nus. Merde. Pense pas à ça maintenant c'est pas le moment franchement, t'es vraiment con Mulrooney. « Tu ne m'embêtes pas du tout, vraiment ! A chaque fois que tu ressens ça, tu devrais venir me voir. Je peux pas remplacer ton frère mais je peux en être un. » Les mots m'avaient échappés. Non pas que je sois en désaccord mais je ne pouvais me résoudre à la voir comme ma petite soeur. Après tout, j'ai couché avec elle. Putain de maladresse à la coup. Son souffle chaud venait me changer les idées. Me ramenant à sa présence dans ses bras. C'est alors que ses mots résonnèrent jusqu'à mes oreilles. Et je me mets à paniquer. Est-ce que c'est vraiment bon ? Je veux dire bien ce genre de situation ? J'avais cette peur de succomber de nouveau, et ce n'était pas vraiment le moment. Nous asseyant sur le canapé je restais silencieux un moment avant de finalement m'exprimer. « A moi aussi. Tu veux un tasse de thé ou un truc dans le genre ? Jam à toujours un tas de connerie à boire.. » Je changeais de sujet. J'avais du mal à mettre vraiment des mots sur mon ressentis la concernant. Je l'aime peut être bien, mais elle reste la soeur d'Eliot.

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MACFLY

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